05.12.2022 — Actualités
Nuit d’étoiles : collection capsule Kevin Germanier
Pour l’hiver 22, La Redoute a choisi de faire appel à Kevin Germanier, astre de la mode parisienne, dont les robes, ont en quelques saisons, redonné à la silhouette son éclat et remis la notion d’apparition au goût du jour. Dans un parti pris résolument festif et hors des clichés, il a bouleversé la conception du « recyclage ». « L’idée ce n’est pas de faire du neuf avec du vieux, mais transformer l’oubli en désir, le déchet en aimant, le débris en promesse. C’est prendre la lumière dont personne ne voulait. » Ses amazones sont des oiseaux de nuit qui aiment ce qui brille. Les deux robes qu’il signe pour la Redoute affichent sa maîtrise et son sens des matières, celles qu’il sait mettre en scène pour mieux souligner les lignes et les courbes d’un corps en mouvement.
« C’est pour moi un moment particulier dans la mesure où j’ai le sentiment d’accomplir un rêve d’enfant : La Redoute, c’était mon Vogue. Il n’y avait pas de kiosque dans mon village. Deux fois par an, nous recevions les catalogues à Grange, en Suisse, et c’était à chaque fois, une vraie émotion. Je recopiais les vêtements, les redessinais. Cette collaboration me permet d’offrir à une cliente qui n’est pas familière de Germanier, un beau produit, diffusé par une marque iconique.
La rencontre avec Sylvette Lepers a été très fructueuse, dans la mesure où elle m’a aidé à réinitialiser des éléments, comme les manches bouffantes, les volants. Les lignes sont épurées, il y a un équilibre entre la dimension créative et le produit. L’idée était d’obtenir des proportions justes, pour que la robe puisse rester vivante quand on lève les bras, quand on danse, quand on s’assoie. Dans la deuxième robe, les volants sont des rectangles « Zéro Waste », sans déchet, on a une longueur plus genou que j’adore, les bras sont nus. Ce sont des modèles qui au-delà de leur éclat, ont une vraie réalité, soutenues par l’idée que les femmes puissent bouger dedans. Rien n’est pire qu’une robe à sequins dans laquelle on reste coincé. La base est en tulle, les sequins sont brodés. » Kevin Germanier, extrait de l’entretein avec Laurence Benaim
